Fleurir avec la PGMR

D'après un article d'Annick Le Corre, article à retrouver en intégralité ICI.

Qu’est-ce que la PGMR (Présentation Générale du Missel Romain) et à qui s’adresse-t-elle ?

C’est une présentation de la Liturgie pour l’Église Universelle, un outil précieux pour tous les acteurs de la liturgie, les prêtres, les lecteurs, les musiciens, les aménageurs d’espace, les fleuristes, les servants d’autel, etc. préfacée par Mgr Le Gall qui rappelle ces lignes du Sacrement de la Rédemption : « Il faut que chacun se souvienne toujours qu’il est le serviteur de la Sainte Liturgie. La liturgie nous est donnée ; il faut la recevoir avec attention, intelligence et reconnaissance, pour que nous y entrions à la place qui est la nôtre et y fassions entrer largement tous ceux qui ont soif d’aller au cœur de la foi » (p.11). [Lire la PGMR]

Pour nous, fleuristes …

Et pour nous, fleuristes d’église, plusieurs articles de la PGMR, et particulièrement le chapitre 5 « disposition et ornementation des églises pour la célébration de l’Eucharistie « concernent les artistes, ainsi on peut lire :

n°289 « On recherchera des réalisations d’une véritable qualité artistique, pour que ces œuvres nourrissent la foi et la piété et répondent au sens et à la finalité qu’on attend d’elles … »,

n°292 « L’ornementation de l’église doit viser à une noble simplicité de l’église plutôt qu’à un luxe pompeux …»,

  • n°305 « Pour décorer l’autel, on fera preuve de sobriété. Pendant l’Avent, l’autel sera décoré de fleurs avec la sobriété qui convient au caractère de ce temps et sans anticiper la joie complète de la Nativité du Seigneur. Pendant le Carême, les fleurs à l’autel sont interdites, à l’exception du quatrième dimanche (Laetare), des solennités et des fêtes. La décoration florale doit toujours être discrète et disposée autour de l’autel plutôt que sur la table »
  • n°314 : « La Sainte Eucharistie sera conservée dans un tabernacle placé dans un lieu très noble, insigne, bien visible, bien décoré et permettant la prière »

Tout ce chapitre n°5 mérite d’être lu et porté à la réflexion des équipes de « Fleurir en Liturgie ».

En conclusion, la PGMR doit être un instrument, un guide pour la liturgie eucharistique une référence qui peut nous aider, nous conseiller dans notre rôle de « fleurir la liturgie » tout en s’adaptant à ce qui se vit dans nos églises respectives.