Sacrements pour les malades


Notes du Rituel

La communauté chrétienne et les malades

N7- L’attitude du Christ à l’égard des malades est pour les chrétiens comme un appel : le Christ convie ceux qui leur apportent soulagement physique et réconfort à être attentifs à la personne toute entière.

N13- Il est encore de la responsabilité des ministres et des chrétiens d’aider les malades dans leur démarche de foi : par exemple, ils inviteront les croyants à faire appel à leur foi chrétienne, ou ils sauront éveiller les autres à la foi en fonction de leur situation concrète.

 

La visite des malades

N19- Toutes les chrétiens ont à partager l’attention et l’amour du Christ et de l’Eglise pour les malades (n7-13). Ils sont donc invités à prendre soin, chacun selon ses possibilités, de ceux que la maladie a frappés, à leur rendre visite, à les réconforter dans le Seigneur, à leur apporter une aide fraternelle pour tout ce dont ils ont besoin.

N26- Dans cet itinéraire spirituel du malade, la rencontre avec le Christ à travers les sacrements de L’Église prend alors tout son sens.

Les chrétiens, prêtres et laïcs, veilleront aussi à préparer progressivement les malades à participer, chacun selon son rythme propre, aux sacrements de Pénitence et l’Eucharistie, et surtout à recevoir en temps opportun l’Onction des malades et le Viatique. Leur action pastorale s’inspirera des orientations données au n°13 pour la pastorale sacramentelle des malades.

La communion aux malades

N27- Porter la communion à un malade est un geste de foi et une démarche fraternelle de la communauté eucharistique envers ses membres absents : membre de l’assemblée eucharistique (prêtre ou laïc désigné à cet effet) apporte à celui qui ne peut y participer le réconfort de la Parole et le pain ou le vin eucharistique partagé dans l’assemblée. De cette manière, le malade reste uni à cette assemblée et il est soutenu par ce geste de fraternité chrétienne. Pour mettre en relief la relation de la communion aux malades avec l’assemblée qui célèbre l’Eucharistie, on peut :

-          Les nommer à la prière universelle,

-          Inviter ceux qui porteront la communion à venir près de l’autel,

-          Proposer aux fidèles (qui vont communier) de leur rendre visite prochainement.

L'onction des malades

N52- S’il est point que les évangiles mettent bien valeur, c’est la sollicitude du Seigneur envers tous ceux qui sont atteints par quelques maladie. L’Evangile en fait même un signe privilégié de la venue du Royaume et temps messianiques. Et le geste d’imposer les mains aux malades fera  partie de la mission confiée par le Seigneur aussi bien aux douze apôtres qu’aux disciples.

La Lettre de saint Jacques nous fait connaître comment la primitive Eglise a su obéir à l’ordre du Seigneur. Le frère malade demandait aux « anciens » de la communauté de prier pour lui « après avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur » (Jc  5, 14). Nous voyons décrite dans ce témoignage la forme initiale du sacrement de l’onction des malades.

Le viatique

N144- A ceux qui vont quitter cette vie, l’Eglise offre aussi l’Eucharistie reçu en viatique. Reçue à ce moment du passage vers le Père, la communion au Corps et au sang a une signification et une importance particulière (Eucharisticum Mysterium, N° 36, 39 41).

Elle est une semence de vie éternelle et puissance e résurrection, selon les paroles du Seigneur : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et, moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6,54).

Sacrement du Christ mort et ressuscité, l’Eucharistie est ici un sacrement de passage de la mort à la vie, de ce monde vers le Père (Jn 13, 1).

Le viatique offre au malade de s’unir au Christ, « le Premier-né d’entre les morts » (Col 1, 18). Celui-ci peut aider le malade à assumer sa propre mort pour en faire une pâque.

Chaque que cela sera possible, le viatique sera reçu au cours d’une messe. Ainsi le malade pourra communier sous les deux espèces : à l’heure où pour le malade tout semble d’effondrer, la communion au Corps et au Sang du Christ manifeste qu’en Jésus Christ, Dieu fait avec nous une Alliance éternelle ; elle annonce aussi qu’au-delà de la mort Die invite à la joie du banquet messianique (Eucharisticum Mysterium, N° 32, 41).